Au lendemain de la défaite de 1940, le gouvernement du maréchal Pétain conçoit un système élaboré de contrôle et de répression à l’encontre des populations jugées « indésirables » : opposants aux régimes, communistes… Mais aussi réfugiés étrangers d’origine espagnole, juifs chassés par les nazis…
L’État Français organise la surveillance et l’internement des personnes « suspectes » selon ses propres critères d’exclusion, y compris les enfants ! Dès 1940, il crée ou pérennise des camps qu’ils soient de “rassemblement des étrangers” ou de “séjour surveillés ».
Grâce à de nombreux témoignages de survivants et à un remarquable travail de collecte de documents, photographies, cartes… Guy Perlier nous plonge dans les heures noires du quotidien de ces camps ! Rappelons qu’ils furent d’abord destinés à servir la répression politique du régime de Pétain, mais que rapidement ils furent entièrement soumis à la collaboration avec l’Allemagne nazie. L’auteur nous offre ainsi une véritable « autopsie » des rapports entre les populations locales à majorité « Front Populaire » et ces structures répressives agressives : une originalité.
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