Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend.
Voleur, donc.
Anarchiste, cambrioleur et révolté, aussi imaginatif et ingénieux que cultivé, Marius Jacob a tout d’un Robin des Bois de la Belle Epoque. Si sa vie est un roman, le personnage, lui, est bien réel et le combat de son existence, la lutte contre l’injustice, intemporel. Dans une dernière lettre à une petite fille, dont il a partagé les jeux sans jamais lui révéler son passé, Marius raconte son histoire avec gouaille et humour : ses débuts comme mousse puis pirate, son métier d’honnête voleur dans la bande des Travailleurs de la Nuit qui le conduit tout droit au bagne et les ruses qui lui permettent d’y survivre, et d’en sortir. Alain Amariglio dépeint dans ce roman un homme sympathique, sans posture héroïque, mais engagé, cohérent, droit. Il retrace les aventures vraies d’un qui voulait changer le monde et nous laisse en héritage son histoire, son inspiration, son espoir. “Un livre sans dieu ni maître, fort comme une évidence ! ” Gérard Mordillat.
Jenny –
Avec les compliments de Marius Jacob est un roman historique dans lequel Marius Jacob (l’homme qui a inspiré le personne d’Arsène Lupin à Maurice Leblanc !) raconte à sa petite-fille sa version des faits, son histoire, son passé de voleur qui le mènera en prison.
J’ai trouvé le récit de cet homme parfois touchant (Marius Jacob témoigne un amour profond pour sa mère), parfois drôle, mais surtout authentique. J’ai effectivement apprécié le fait qu’Alain Amariglio ait inclus dans son roman des passages tirés des lettres rédigées par Marius Jacob. J’ai trouvé l’histoire de cet homme passionnante, riche et merveilleusement bien écrite grâce au travail de l’auteur.